Après Oloron, Réseau Ferré de France, le Cabinet Systra et le conseil régional ont animé à Bedous une seconde réunion publique sur le projet de réouverture de la ligne ferroviaire Oloron-Bedous. Il s'agissait surtout d'informer sur l'état des études qui vont se prolonger jusqu'à la fin de l'année.
La section Sarrance-Bedous verra la suppression de deux passages à niveau à Sarrance, l'automatisation avec des accès réservés sur Sarrance et Bedous, mais il reste quelques points délicats. A Pont-Suzon, entre la RN134 et la départementale qui descend du Col d'Ichère, il faut trouver une solution: soit un détournement de la départementale, soit un ouvrage qui passerait dessus ou dessous, mais avec une vigilance à avoir avec le gave à proximité. Le passage à niveau à proximité du giratoire Nord de la déviation de Bedous, fréquenté par 1000 véhicules/jour, fait l'objet d'une étude particulière avec les services de la DIRA : automatisation, voie de dégagement, feux tricolores, mais peut-être également des modifications d'accès à la déchetterie et de la route de Bedous.
Sarrance veut des réponses
Orientation prise pour le passage à niveau côté stade et camping : son automatisation et des feux tricolores côté pont devraient permettre aux véhicules venant du centre-ville de tourner à gauche pour accéder au stade et les trains verront leur vitesse limitée.
Pascal Beugnon, responsable du projet pour RFF, et les représentantes du conseil régional, ont invité les élus de Bedous, Osse et Sarrance trèsprésents, à faire remonter leurs remarques.
Jean-Pierre Chourrout n'a guère apprécié qu'on lui dise qu'il devait s'adresser aux élus, et a quitté la salle mécontent. Le maire de Sarrance attend toujours des réponses pour le pont de Pitau, le pont de la gare de Sarrance, «le grand oublié du dossier», et le carrefour de Pont-Suzon qui dessert des quartiers du village, et revendique un arrêt au village. Pascal Beugnon, RFF, rappelle qu'il s'agit «d'une réponse à une commande du conseil régional pour une réouverture en toute sécurité, et aussi au moins coûteux». Anne Gonzalez rappelle que le président Rousset a répondu au maire, et a sollicité le conseil général pour envisager une intervention coordonnée.