A. E. M. 20/10/2015
La corruption de la classe politique et l’absence de leaders, la fragmentation qui risque de se produire après les prochaines élections législatives et, surtout les processus souverainistes sont les principales menaces qui pèsent sur la reprise économique espagnole, selon l’enquête annuelle « Conjoncture Aragon 2015 », réalisée par l’Ordre des Economistes d'Aragon auprès de ses 1.513 membres. L’étude fait ressortir que l’Ordre a "confiance dans l’avenir" et reconnait que la situation actuelle est meilleure que celle de l’an dernier, mais il émet des doutes sur la politique économique de la Communauté autonome, et elle présente des perspectives pour 2016 en Aragon et en Espagne moins bonnes qu’en Europe.
Ainsi, presque neuf économistes sur dix considèrent que la priorité de la prochaine législature est d’améliorer l’efficacité du pays. "On veut une simplification des structures et de la répartition des compétences entre l’Etat et les communautés autonomes, au prix s’il le faut d’une réforme constitutionnelle", précise le doyen de l’ordre, Javier Nieto, dans la présentation du rapport à la presse. De même, 76% demandent une libéralisation du marché du travail, et 63% souhaitent une concentration des entreprises pour améliorer la compétitivité et la création d’emploi.
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Le vice-doyen de l’ordre, Francisco Gracia, souligne que les aspects négatifs dont souffrent les entreprises aragonaises sont des coûts de production élevés, de faibles investissements en recherche et développement, et une faible diversification géographique des ventes.
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