BAP-Revue de Presse Espagnole

Le ministère de Fomento et le gouvernement aragonais confirment que la question du Canfranc a été abordée lors de la rencontre bilatérale

PERIODICO DE ARAGON

A. I. I

22/02/2017

Bien que les principaux responsables français et espagnols ne l’aient pas mentionné dans leur déclaration commune, ce qui a provoqué une certaine déception en Aragon, le gouvernement aragonais et le Ministère de Fomento ont précisé hier que la réouverture de la ligne Zaragoza-Pau par le tunnel international de Canfranc a bien été abordée lors de la réunion sectorielle. Cette rencontre a réuni le ministre de Fomento, Íñigo Gómez de la Serna et le secrétaire d’Etat aux Transports, aux Affaires Maritimes et de la Pêche français, Alain Vidalies.

Le Ministère de Fomento, a confirmé dans un communiqué l’intérêt des deux Gouvernements pour cette ligne, et il a précisé que le ministre lui-même a présenté en réunion l’avancée des travaux. Les participants se sont félicités du travail réalisé en commun par les Gouvernements espagnol, français, aragonais et de l’Aquitaine qui a permis de présenter à Bruxelles un document destiné à obtenir un financement pour les études préalables aux travaux.

La France a confirmé que, sous l’impulsion du Conseil Régional de la Nouvelle Aquitaine qui a financé intégralement les travaux sur la section de 25 kilomètres entre Oloron-Sainte-Marie et Bedous, celle-ci a été rouverte à la circulation des trains le 26 juin 2016.

« Côté espagnol, où les trains n’ont jamais cessé de circuler jusqu’à Canfranc, la modernisation progressive de la ligne a été entreprise », indique le ministère dans son communiqué.

Durant la rencontre ont été abordées les actions qui font l’objet des demandes d’aides, comme la réalisation des études de trafic et d’interopérabilité, l’étude d’exploitation de la ligne, la réhabilitation de la voie Huesca- Canfranc, et la plateforme logistique de Huesca, qui figurent dans le document élaboré par les quatre administrations.

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L’incertitude politique menace la reprise, selon les économistes

A. E. M. 20/10/2015

 

La corruption de la classe politique et l’absence de leaders, la fragmentation qui risque de se produire après les prochaines élections législatives et, surtout les processus souverainistes sont les principales menaces qui pèsent sur la reprise économique espagnole, selon l’enquête annuelle « Conjoncture Aragon 2015 », réalisée par l’Ordre des Economistes d'Aragon auprès de ses 1.513 membres. L’étude fait ressortir que l’Ordre a "confiance dans l’avenir" et reconnait que la situation actuelle est meilleure que celle de l’an dernier, mais il émet des doutes sur la politique économique de la Communauté autonome, et elle présente des perspectives pour 2016 en Aragon et en Espagne moins bonnes qu’en Europe.

Ainsi, presque neuf économistes sur dix considèrent que la priorité de la prochaine législature est d’améliorer l’efficacité du pays. "On veut une simplification des structures et de la répartition des compétences entre l’Etat et les communautés autonomes, au prix s’il le faut d’une réforme constitutionnelle", précise le doyen de l’ordre, Javier Nieto, dans la présentation du rapport à la presse. De même, 76% demandent une libéralisation du marché du travail, et 63% souhaitent une concentration des entreprises pour améliorer la compétitivité et la création d’emploi.

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Le vice-doyen de l’ordre, Francisco Gracia, souligne que les aspects négatifs dont souffrent les entreprises aragonaises sont des coûts de production élevés, de faibles investissements en recherche et développement,  et une faible diversification géographique des ventes.

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Le tunnel de Bielsa va recevoir des visites scolaires

18/10/2015

Le tunnel de Bielsa-Aragnouet, un des trois passages frontaliers entre l’Espagne et la France en territoire aragonais, vaut la visite. Des visites scolaires de ses installations vont être organisées à partir de mardi. Un groupe de 80 élèves du collège agricole Cinca-Cinqueta vient le visiter ; ils iront du centre de contrôle jusqu’à l’ancienne douane espagnole, qui sert de garage pour les machines d’entretien.

L’initiative des visites scolaires revient au consortium pour la gestion, l’entretien et l’exploitation du tunnel de Bielsa-Aragnouet, un organisme public franco-espagnol, dépendant du Gouvernement d’Aragón et du Conseil Général des Hautes-Pyrénées.

"Il s’agit de familiariser les scolaires avec cette infrastructure, de faire connaitre la gestion d’un tunnel de ce genre et de raconter l’histoire de ce passage transfrontalier", explique le directeur gérant du consortium, Andrés Olloqui. Et également de montrer "l’importance du passage frontalier pour les relations entre les deux pays".

La visite du tunnel permettra de montrer les conséquences des phénomènes météorologiques hivernaux et les systèmes de déclenchement artificiel d’avalanches sur les pentes. Les scolaires auront également accès au parc de machines, qui comporte de grands chasse-neige. Le tunnel mesure 3.070 m, dont 1.298 en Espagne et 1.772 en France. Côté espagnol, la bouche est à 1.664m d’altitude, et côté français à 1.821m.

Madrid approuve la reprise des travaux du défilé de l’Isuela à Arguís, dans le col de Monrepós

17/10/2015

Le Gouvernement espagnol a approuvé hier la reprise des travaux en panne depuis 2010 sur le tronçon du défilé de l’Isuela à Arguís, dans le col de Monrepos, qui fait partie de l’autovía Mudéjar A-23. Le projet comporte un budget de 2,83 millions d’euros.

Pour 2016 il est prévu d’investir dix millions d’euros dans ce secteur, et ce chantier ne figure pas au budget. Le Projet de Loi du Budget de l’Etat de 2016 consacre à l’autovía A-23 un total de 52,5 millions d’euros. Cette somme permettra de lancer la réalisation des sections remises en chantier en 2014, Caldearenas-Lanave et Col de Monrepós-Caldearenas, ainsi que l’appel d’offres du tronçon Sabiñánigo (Est)-Sabiñánigo (Ouest).

Trois sections de l’A-23 ont été mises en service au cours de cette législature: Sabiñánigo (Sud)-Sabiñánigo (Est) ; Nueno-Défilé de l’Isuela, (en service depuis juillet 2014); et Arguis-Col de Monrepós, en service depuis octobre 2014.

Les travaux ont également été repris sur deux autres sections : Caldearenas-Lanave et Col de Monrepós-Caldearenas.

De sorte que l’A-23 avance, contrairement à l’A-21, de Pampelune à Jaca. Bien qu’elle soit terminée en Navarre, celle-ci prend un retard préoccupant en Aragón, avec des sections entières sans aucune activité.

Dans le cas de l’A-23, malgré les avancées, il reste encore beaucoup à faire pour terminer le franchissement du Col de Monrepós, en particulier sur le versant nord.

La confiance des entreprises aragonaises baisse de 1,7% au quatrième trimestre 2015

13/10/2015

Efe. Madrid/Zaragoza

La confiance des entrepreneurs aragonais baisse de 1,7% pour le quatrième trimestre 2015 par rapport au troisième, tandis que sur l’ensemble du pays l’indice est en hausse de 0,2%, enchainant onze trimestres consécutifs de hausse, selon l’indicateur de confiance des entreprises publié ce mardi par l’Institut National de la Statistique (INE).

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L’Espagne monte à la 33e place sur l’indice global de compétitivité

CARLOS MOLINA MADRID 12-10-2015

La diète sévère à laquelle a été soumise l’économie espagnole semble porter ses fruits, du moins dans l’appréciation des organismes internationaux qui la considéraient traditionnellement comme un des élèves les moins appliqués. La bulle immobilière et la forte hausse des prix et des salaires ne sont que quelques-uns des facteurs qui  ont provoqué la perte de compétitivité de l’Espagne face aux autres agents économiques avant le déclenchement de la crise. A ce moment, l’Espagne s’est trouvée en mauvaise position et a dû mettre en œuvre des réformes plus profondes que prévu initialement.

Et ce sont justement ces réformes que le Forum Economique Mondial a évaluées, situant l’économie espagnole à la 33^e place au plan mondial. Une position qui ne semble pas à première vue conforme à son poids dans l’économie mondiale, et qui met en évidence une amélioration importante comblant le retard accumulé depuis 2009.

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L’indice analyse onze chapitres dans lesquels l’Espagne a progressé par rapport au précédent exercice. La seule exception concerne les infrastructures, qui sont le domaine dans lequel l’Espagne est la mieux placée, en dixième position, mais en baisse d’un rang sur la précédente édition. Le gouvernement attribue ce recul aux restrictions budgétaires qui ont touché  les infrastructures.

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Tous les autres chapitres sont en progrès. En particulier les trois où l’Espagne était la moins bien classée. C’est le cas du développement des marchés financiers (position 77), de l’efficacité du marché du travail (92) et de l’environnement macroéconomique (116). Et dans ces domaines, la réforme du système financier, celle du marché du travail et la consolidation fiscale ont pesé lourd. Le plus fort progrès s’est produit sur le marché financier, qui est passé de la 97^e place en 2013, à la 91^e en 2014 et à la 77^e en 2015. (---)

La réforme du marché du travail de 2012, qui comportait nombre de mesures de flexibilité faisant du licenciement  le dernier recours, a fait grimper l’Espagne de la 115^e place (2013) à la 92^e (2015).

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Le climat des affaires a également progressé.

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Les organisations patronales aragonaises veulent fusionner sous l’appellation CEOE Aragón

J. H. P. 08/10/2015

La nouvelle organisation patronale aragonaise, issue de la fusion de CREA et des trois organisations provinciales (CEOE Zaragoza, CEOE Teruel et Ceos-Cepyme Huesca), devrait se faire début 2016 sous la dénomination CEOE Aragón. Tels sont les objectifs inscrits dans le protocole d’intégration conclu entre les quatre entités concernées, dont les conseils d’administration doivent approuver le projet afin qu’il  se matérialise dans les prochains mois.

C’est une aspiration historique de ces organisations, qui avaient tenté en vain depuis des décennies de se rapprocher. Seule la Cepyme Aragón(PME) reste à l’écart.

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NdT : CEOE est la marque du patronat au niveau national

Standard & Poor`s relève la note de l’Espagne

EFE 02/10/2015

L’agence de notation des risques Standard & Poor's a décidé de relever aujourd’hui la note de la dette souveraine de l’Espagne de BBB à BBB+ avec perspective stable, en raison du comportement solide de son économie qui s’est rééquilibrée dans les quatre dernières années.

Dans son rapport, l’agence précise que l’Espagne tire bénéfice des effets de deux réformes du marché du travail, qui ont amélioré la compétitivité du secteur exportateur et des services, et apporté de meilleures conditions de financement.

Selon S&P, l’économie espagnole enregistrera dans les quatre prochaines années une croissance nominale d’environ 4 %, permettant de poursuivre la réduction du déficit des finances publiques, si la reprise du marché du travail se maintient et en l’absence de risque de déflation.

Le conseil municipal de Huesca vote à l’unanimité une motion en faveur de la réouverture du Canfranc

01/10/2015

Europa Press. Huesca

Le conseil municipal de Huesca a approuvé à l’unanimité une motion présentée par le PP en faveur de la réouverture de la ligne internationale de Canfranc, mais il s’est divisé sur le projet de Traversée Centrale des Pyrénées (TCP).

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L’Espagne accélère ; la croissance atteint 3,4% en interannuel

AGENCIAS MADRID 30-09-2015

le ministre de l'Economie Luis de Guindos

La Banque d’Espagne estime que le PIB a augmenté de 0,8% au troisième trimestre de l’année, après 1% au trimestre précédent.

Elle estime que l’économie espagnole a poursuivi sa phase  d’expansion entre juillet et septembre, bien qu’a un rythme “un peu moindre ” qu’au premier semestre (0,9% au premier trimestre, 1% au second).

La hausse du PIB au troisième trimestre s’est à nouveau appuyée, selon la Banque d’Espagne, sur la vigueur de la demande intérieure, tandis que la demande extérieure maintenait sa contribution négative.

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L’organisme que dirige Luis María Linde maintient ses prévisions de croissance économique pour 2015 (3,1%) et 2016 (2,7%), confirmant ainsi le “scenario de reprise” déjà annoncé en juin.