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Bonjour à toutes et à tous,
Béarn Adour Pyrénées a décidé de lancer une pétition adressée au Président de la Région Aquitaine, puisque les TER sont de la compétence régionale, afin de résoudre une situation récurrente sur la route Pau Oloron.
Cette pétition propose une solution quasi immédiate pour favoriser le report modal dans le cadre d’une politique de développement durable.
Si vous partagez notre avis, merci, et de signer cette pétition par internet, et d’indiquer « j’aime » sur notre page Facebook et de transférer ce message à vos amis.
Merci encore pour votre soutien. Vos avis et vos commentaires seront les bienvenus.
La pétition par internet :: http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2015N47322
La page Facebook : https://www.facebook.com/trainpauoloron
- Parce qu’environ 12 000 véhicules, soit près de 17 000 usagers, empruntent tous les jours la RN 134 entre Oloron et Pau
- Parce que l’entrée sud de Pau, route de Gan à Jurançon, souffre d’un engorgement chronique à certaines heures de la journée
- Parce que cette situation génère pollution et perte de temps
- Parce que cette route est accidentogène
- Parce qu’actuellement seulement 400 voyageurs en moyenne par jour empruntent la ligne ferroviaire Pau Oloron
L'association Béarn Adour Pyrénées (BAP) et les signataires de cette pétition
réclament au Conseil Régional d’Aquitaine et à son Président :
- L’expérimentation tout le long du trajet ferroviaire Pau-Oloron du tarif unique à 1€, comme dans la Région Languedoc Roussillon
- L’aménagement sur cette ligne Pau-Oloron d’une voie de croisement de deux trains par l’utilisation de la deuxième voie existante dans la gare de Buzy
- L’augmentation des fréquences par une rotation plus importante avec deux rames TER, au lieu d’une. Ces deux rames seront nécessaires lors de la mise en service de la ligne Oloron-Bedous
Ces mesures permettront d’évaluer l’ampleur du report modal de la route vers le rail pour alléger la desserte routière Pau-Oloron et l’entrée sud de Pau.
Elles peuvent être décidées et mises en œuvre très rapidement. Leur financement peut être assuré par les 35 millions d’euros perçus par la Région Aquitaine (TICPE Grenelle) destinés à financer des infrastructures de transports durables.
Les camions franchissent de nouveau la frontière.
LE POURTALET AU REGIME DE L’ALTERNANCE
Il n’était pas possible de laisser la frontière interdite aux poids lourds plus longtemps. L’affaire a fait trop de bruit en Espagne où les décideurs politiques et économiques de l’Aragon ont laissé éclater leur colère, bien traduite dans les médias, pour ne pas laisser insensibles les autorités françaises. Responsables du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques et de l’Etat se sont réunis avec leurs alter egos aragonais pour trouver une solution qui a été mise en œuvre aussitôt. Reste à régler le problème épineux de Laruns où les camions sont « véhicula non grata ».
Le renforcement de la RN 134 au sud d’Urdos exigeant plusieurs semaines de travaux – on parle de rouvrir cet axe E7 seulement en juillet - et l’utilisation comme solution de rechange, en l’état normal, de la RD 934, à partir du col du Pourtalet posant d’autres problèmes sérieux, ont donc amené les pouvoirs publics à adopter une disposition transitoire radicale et néanmoins acceptable. Le dispositif proposé permet ainsi aux poids lourds de plus de 12 tonnes – surtout usagers du trafic local (Huesca, Jaca) -de ne plus avoir à faire, temporairement, un grand crochet de plus de 200 km- par Béhobie et Hendaye pour passer la frontière.
Il faut dire que le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, gestionnaire de la RD 934, qui va du col du Pourtalet à Laruns n’a pas laissé traîner l’affaire. Confronté régulièrement aux problèmes posés dans les montagnes béarnaises et basques notamment l’hiver, avec la neige ou les glissements de terrains, le Département est bien rôdé et fait le maximum pour apporter les remèdes adéquats. Il a pris un arrêté permettant que les camions d’un tonnage supérieur à 12 tonnes, empruntent la RD 934 de façon alternée – comme le suggéraient les Espagnols – pour éviter que les véhicules lourds et encombrants aient à se croiser sur une route connue pour être sinueuse et inadaptée. Ces poids lourds descendent donc le col depuis l’Espagne de 6 h à 13h, et ceux qui viennent de France sont autorisés à le remonter à partir de 14h jusqu’à 5h du matin. Les véhicules de moins de 12 tonnes et les cars ne sont pas concernés par les restrictions de l’arrêté.
DURE EPREUVE POUR LA RD 934
BAP est allée à deux reprises en vallée d’Ossau, jusqu’à Gabas, dès que le dispositif a été mis en œuvre. Dès 6 heures du matin un premier contingent de camions dévale le col. A 14h, quelques poids lourds se présentent à Laruns pour le grimper. Jusqu’à 17h, le 7 mai, nous n’en avons comptés qu’une douzaine en redescendant de Gabas. Ce qui n’a pas posé de problème de cohabitation avec le trafic des autres véhicules légers, souvent obligés de s’arrêter pour permettre le croisement avec les véhicules encombrants.
Il n’y a pas eu d’incidents au cours du week-end du 8 mai. Il aurait pu y en avoir le 12 mai, à plein trafic. Mais non. Nous avons pu vérifier ce lundi matin que le trafic PL sur la RD 934 était supportable. En fait, les vrais problèmes sont parfaitement identifiés. Les riverains que nous avons interrogés à Laruns et Gabas ne cachent pas qu’un trafic important de mastodontes est susceptible de dégrader dangereusement la RD 934. Il s’agit en effet d’une route qui n’a ni le gabarit ni le profil adaptés à la circulation des poids lourds. Des risques d’affaissement existent et pas seulement dans les gorges du Hourat – la hantise des responsables de l’entretien de la route - où divers péripéties se sont déjà produites. Et puis, surtout, ce sont les sérieuses difficultés générées par les camions dans la traversée de Laruns qui sont apparues comme le talon d’Achille du système d’alternat.
SOLLICITER L’EUROPE BAP rappelle que la RN 134 en vallée d’Aspe dépend de l’Etat seul. Malgré les réticences d’Alain Rousset, président du Conseil Régional, l’Etat pourrait faire inscrire l’exécution des travaux indispensables de sécurisation de la RN 134 au Contrat de Plan Etat Région et dans le PDMI. De plus, BAP demande aux candidats à l’élection Européenne de solliciter l’Europe. Certes, l’U.E. pour l’instant se refuse à financer les infrastructures routières. Cependant, l’état actuel des autoroutes allemandes pourrait inciter à une révision de cette politique. Dans ce domaine aussi,il serait possible aux futurs élus d’influer positivement en faveur des relations transfrontalières européennes.
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A l’évidence, la capitale de la vallée d’Ossau n’est pas préparée à absorber des vagues de poids lourds. Faute de déviation, ces derniers sont contraints, en particulier dans le sens sud-nord, de traverser Laruns par la rue commerçante principale qui ne comporte qu’une voie tant elle est étroite. Un peu comme si les camions passaient par la rue Barthou à Oloron ou la rue Serviez à Pau ! Exaspération et appré-hension des riverains. Le maire, Robert Casadebaig, préoccupé par l’insécurité de la situation et le désagrément causé à ses concitoyens, a aussitôt pris un arrêté interdisant la circulation des poids lourds dans sa commune de 18h à 9h, arrêté qui est en partie contradictoire avec celui du Conseil général.
Le dépit s’est de nouveau manifesté en Aragon où le délégué du Gouvernement, Gustavo Alcalde, suggère à l’Etat français d’accélérer les travaux de réparation de la RN 134 en vallée d’Aspe et de faciliter le contournement du goulot d’étranglement de Laruns, qui existe, selon lui, mais n’est pas utilisé.
Les seuls légalement habilités à trancher ce nœud gordien sont le sous-préfet et le préfet. La situation étant complexe et le problème ultrasensible, les représentants de l’Etat, ceux du Conseil général et de la commune de Laruns vont donc se réunir cette semaine pour trouver un compromis qui règle notamment le transit des PL et semi-remorques en vallée d’Ossau.
LA SOLUTION A LARUNS ?
Comment empêcher que les camions passent dans le centre de Laruns ? Une solution existe qui consiste à utiliser un itinéraire de contournement à partir de la gare, à travers le quartier de Pon puis à remonter jusqu’à la sortie sud de la cité en empruntant la rue longeant le gave de l’Ariusec. Cependant il y a des passages étroits qui impliquent la nécessité d’un sens unique pour les camions. Cette solution pourrait être choisie… en attendant qu’un jour les poids lourds puissent emprunter une route de contournement adaptée pour éviter le centre de Laruns. Des réserves foncières ont déjà été constituées à cet effet.
Lettre d’information électronique de l’association Béarn Adour Pyrénées – N°33 – mai 2014 |
La fermeture de la frontière aux camions
LES ARAGONAIS EN APPELLENT A BRUXELLES
Il fallait s’y attendre ! Comme en 2005, les dirigeants des institutions politiques et économiques de l’Aragon et en particulier de Huesca n’ont pas tardé à réagir. Cette année-là, la chaussée de la RN 134 s‘était brutalement effondrée au lieu-dit Bordenave entre Urdos et le tunnel du Somport. L’incident avait provoqué une interruption de la circulation pendant quatre mois. Et de vives réactions de l’autre côté de la frontière.
8200 camions « perdus » au tunnel en avril On mesure mieux le préjudice causé par l’interdiction faite aux poids lourds de franchir la frontière franco-espagnole quand on connait les statistiques du trafic au tunnel du Somport. Jusqu’au 12 avril de cette année, 1159 camions ont emprunté le tunnel, puis plus rien…En avril 2013, 9379 PL soit 313 en moyenne par jour avaient transité par le tunnel. Ce qui montre que plus de 8200 ont été « perdus » au Somport en quelques jours. Et bien sûr ce sera plus grave encore à compter du 1er mai. Cette chute du trafic ne semble pas avoir d’incidence en ce qui concerne la fréquentation des camions sur l’A65. L’autoroute Pau-Langon a enregistré une augmentation du trafic des poids lourds de 31% au cours du premier trimestre de cette année. Ce « bonus » résulte en grande partie de l’arrêté pris par les trois préfets des départements concernés imposant aux camions d’emprunter l’autoroute plutôt que la nationale. |
Le journal « El Périodico » indique que la fermeture de la frontière au transport de marchandises dans les Pyrénées centrales provoque de nouveau la colère des comarques, des communes et de la « diputación» de Huesca (conseil général). Tous disent que la situation ne peut durer, et qu’ « il faut résoudre le problème dans les plus brefs délais ». Ils vont transmettre une plainte conjointe à Bruxelles. Depuis la mi-avril, en effet, (lire notre précédent flash info N°32) un nouvel affaissement dû à des infiltrations d’eau est survenu sur la RN134 en vallée d’Aspe, à deux kilomètres au sud d’Urdos. Un incident suffisamment grave pour que la préfecture prenne un arrêté interdisant aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes de circuler sur cette route entre le tunnel routier du Somport et Urdos. Ce qui revient à dire que la frontière est fermée aux camionneurs puisqu’on ne peut même plus passer par le col. Et que ceux-ci n’ont d’autre itinéraire que celui qui consiste à passer par Biriatou-Hendaye.
Certains chauffeurs, notamment espagnols avaient espéré pouvoir utiliser l’itinéraire parallèle du col du Pourtalet et commençaient de fait à l’emprunter, mais notent les dirigeants aragonais, le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques a pris un arrêté d’interdiction du trafic des camions de marchandises de plus de 12 tonnes sur la route RD 934 du col jusqu’à la Villa Caprice, sur la commune de Laruns, jusqu’au 15 juillet pour garantir la sécurité des infrastructures. « En fait le problème est que dans cette ville française, le trafic de poids lourds dérange les habitants qui ne peuvent dormir la nuit. En outre, la proximité du collège fait courir un danger aux élèves ». Et, ajouterons-nous, la nature de la route, très étroite et sinueuse de Laruns à Gabas, notamment dans le défilé du Hourat n’est pas vraiment adaptée à la circulation des camions.
« Une solution sans délai »
Le président de la « Diputación Provincial » de Huesca (Conseil Général), Antonio Cosculluela, insiste de son côté sur le fait que de nos jours, "en pleine crise", tout problème de communications peut avoir des conséquences négatives et "fatales" pour les entreprises. "On ne peut pas admettre que les passages soient fermés pendant deux mois. Le préjudice pour le Haut Gállego et la Jacetania sera important. Les autorités aragonaises et espagnoles doivent faire pression au maximum car cette situation est intolérable".
Dans Le Heraldo de Aragon, le président de la comarque de la Jacetania, José María Abarca, estime que « le préjudice que nous subissons est important. On fait du tort aux entreprises de marchandises, et aussi au tourisme. De nombreux autobus qui allaient à Lourdes s’arrêtaient à Canfranc pour voir la gare et ils ne le font plus. Nous exigeons de la France qu’elle apporte sans délai une solution au problème et des autorités espagnoles, aragonaises et européennes qu’elles fassent pression à cette fin. Nous comprenons qu’il faille faire des travaux et améliorer la sécurité, mais dans un délai précis, et avec la volonté de régler le problème", a-t-il dit.
Inutile sans doute de préciser que BAP est totalement solidaire des Espagnols dans cette affaire.
SNCF : Pau-Oloron au palmarès Les usagers de la ligne ferroviaire Pau Oloron apprendront avec un vif intérêt que cet itinéraire vient en tête du palmarès, publié par Sud-Ouest, des TER aquitains les plus réguliers avec 97,85% de taux de régularité entre janvier 2013 et mars 2014. Ce taux est calculé en comparant le nombre de trains ayant un retard inférieur à 6 minutes à l’arrivée par rapport au nombre de trains en circulation sur la ligne. On se réjouirait de ce joli succès si aujourd’hui cette ligne n’était pas… fermée pour plusieurs semaines en raison d’un affaissement de terrain.
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BEARN ADOUR PYRENEES Commission communication
Directeur de publication : Pierre Saubot -
Textes et photos : Jean-Michel Guillot
Traduction : François du Cluzel
Siège de l’association : 21, rue Louis Barthou 64000 PAU -
Tél. 05 59 82 56 40 - Internet : www.bap-europe.com
Lettre d’information électronique de l’association Béarn Adour Pyrénées – N°32 – mai 2014 |
Porte close pour les camions avec l’Aragon C’EST LA SAISON DES AFFAISSEMENTS
C’est l’histoire d’un voyageur palois qui souhaite se rendre en ce début mai à Saragosse. N’ayant pas d’automobile, il décide d’emprunter la ligne ferroviaire qui va de Pau à Oloron, puis ensuite le bus qui va d’Oloron à Canfranc. Ensuite, il envisage d’emprunter le Canfranero jusqu’à Huesca et Saragosse. Mais là au moins, on est en Espagne et en principe ça marche. Encore faut-il y arriver !
UN PROJET ALEATOIRE La fermeture de la ligne Pau-Oloron, récemment rénovée, résulte d’un affaissement important du remblai peu après le viaduc de Haut-de-Gan. Le trafic voyageurs est donc assuré par des bus. Cet incident sérieux remet donc en question l’opportunité de la réouverture de la ligne Oloron-Bedous qui est désaffectée depuis 1970. Est-on certain en effet que les structures de base très anciennes de cette ligne circulant en montagne supporteront le poids des autorails TER et éventuellement des trains de marchandises ? Les 105 millions d’euros du Conseil régional risquent fort de ne pas suffire… |
Pas de train actuellement pour Oloron, lui dit-on à la gare de Pau, et cela au moins jusqu’à fin juin, en raison d’un affaissement de terrain. « Qu’à cela ne tienne, se dit notre voyageur, je prendrai le bus de substitution affrété par la SNCF ». OK ! Il le prend, arrive dans la capitale du Haut-Béarn et s’apprête à emprunter le car qui fait la liaison quotidienne avec Canfranc parce que, bien sûr, il n’y a plus de train sur cette ligne depuis 44 ans. « Désolé, lui répond la préposée, mais le bus ne peut plus circuler au-delà d’Urdos car la route est coupée entre ce village et le col ainsi que le tunnel du Somport. Il y un affaissement de terrain… Vous devrez prendre un taxi à Urdos pour atteindre Canfranc ».
Ce scénario est authentique. Un affaissement de plus, donc, causé par les pluies obstinées de cet hiver et de ce printemps. Nous sommes en montagne et il n’est pas rare que le sol ait naturellement tendance à glisser, quand ce n’est pas la neige, sans qu’on puisse maîtriser leurs descentes inopinées. Quand il y a une route concernée, on ne circule plus, du moins les véhicules lourds, motrices et camions. On applique le sacro-saint principe de précaution.
PLUS GRAVE QU’EN 2005
Le problème, en l’occurrence, en Béarn, c’est que ces malédictions – qui ne sont pas les premières hélas !- ne font que mettre un peu plus en exergue les insuffisances des infrastructures, qu’elles soient routières et ferroviaires, qui sont d’un intérêt vital parce qu’elles sont internationales. En ce qui concerne le trafic des trains, direz-vous, nous sommes habitués à ses carences car il n’y a plus de liaison Oloron-Canfranc depuis 1970. Pour le trafic routier, la problématique est beaucoup plus dramatique. Le Somport est, dans toutes les Pyrénées occidentales et grâce au tunnel routier, le seul passage correct, empruntable en toutes saisons, par les poids lourds entre l’Espagne et la France. Que la RN 134 vienne à être coupée, pour une raison ou une autre, et c’est sinon une catastrophe, du moins un désastre préjudiciable surtout pour l’économie aragonaise qui a besoin de communiquer avec nos régions et l’Europe. C’est une porte fermée pour les Espagnols. On se souvient du courroux justifié de l’importante délégation aragonaise venue exprimer sa colère à Pau, en 2005, quand la route fut coupée au lieudit Bordenave, à 3 km du tunnel, par un important glissement de terrain et interdite aux camions et cars pendant …quatre mois.
Et le même scénario recommence, en pire cette fois, car l’affaissement s’est produit au sud d’Urdos dans la montée vers la frontière. C’est en effet plus grave encore qu’en 2005 car les poids lourds de plus de 3,5 tonnes devant franchir la frontière au Somport n’ont même plus le recours d’utiliser le col. Les routiers qui ont tenté de passer malgré tout ont été sanctionnés par les gendarmes. Et les mêmes qui pensaient pouvoir passer par le col du Pourtalet et la vallée d’Ossau n’ont pas plus de chance. La configuration de ce col ne se prête pas à la circulation des véhicules d’un tonnage important. Le Conseil général qui est gestionnaire de la RD 934 l’a interdite depuis le 30 avril aux véhicules de plus de 12 tonnes. Il ne reste aux camions et semis que le tunnel de Bielsa, puis plus à l’est, le val d’Aran, très encombré, et, plus sûrement, le passage par la Côte basque à Biriatou et Hendaye. Ce qui représente 200 km de plus, avec la perte de temps et d’argent qui en résulte, pour les 300 ou 400 poids lourds fréquentant quotidiennement le tunnel.
SECURISER LA RN 134 EN VALLEE D’ASPE
Les autorités compétentes, préfecture et la DIRA (ex DDE) conscients de la gravité de la situation ont réagi immédiatement pour régler le problème d’Urdos en liaison avec l’administration de Huesca. Mais les travaux de consolidation de la chaussée - qui ont débuté très vite- qu’il faut reprendre en profondeur sur au moins cinq mètres après drainage du secteur et renforcement du mur de protection en béton, sont lourds et ne pourront pas être achevés avant le mois de juillet. Trois mois c’est long très long. Et cela pose une fois de plus le problème de la sécurisation de la RN 134, itinéraire essentiel entre les Pays de l’Adour, l’Aragon et la Navarre et au-delà toute la Péninsule ibérique. Si la déviation d’Urdos était réalisée, comme le prévoyait explicitement l’accord passé avec l’Espagne lors de la réalisation du tunnel – payé aux deux tiers par nos voisins-, ce type de problème se produirait moins souvent. Mais la France n’a ni les moyens ni, surtout, la volonté politique de traiter ce dossier. Nous le déplorons, à BAP, depuis quatorze ans.
UN COUP DUR POUR URDOS
A Urdos, le village est étrangement calme. Certes les riverains de la route nationale sont plutôt heureux de ne plus subir la nuisance des camions, mais cette quiétude est en fait assez tragique pour le village et les valléens. Jacques Marquèze, le maire de cette commune qui n’a plus que 80 habitants déplore ce nouveau coup dur qui isole une fois de plus son village. Les voitures et véhicules légers circulent encore et c’est heureux mais l’interdiction faite aux poids lourds et autocars d’emprunter la route au-delà d’Urdos pose bien des problèmes. Par exemple pour les quelque 60 pensionnaires bloqués à Peyranère, ou encore pour tous les enfants de Jaca et de la région du Haut-Aragon qui sont scolarisés à Oloron. Pour leur transport ainsi que pour rétablir le service du bus officiel Oloron-Canfranc, il faut donc prévoir des véhicules légers et minibus. Jusqu’à l’EDF qui consolide une retenue en amont d’Urdos qui doit désormais faire venir ses matériaux de béton d’Espagne. Et l’on n’oublie pas les hôtels et restaurants d’Urdos, étapes renommées qui accusent une perte de clientèle. « C’est un préjudice économique important pour tout le secteur, confie Jacques Marquèze. Derrière cela il y a des emplois en jeu ».
Objet: Emission CAPITAL - Dépenses publiques.
Le 20 février 2014, à l'attention de Mr Thomas Sotto.
Monsieur,
Nous avons suivi l'émission Capital du 09/02/2014 et voulons apporter les remarques suivantes concernant votre reportage partisan su l'A65 (autouroute Bordeaux-Pau).
Son financement a été assuré par le groupe Eifffage alors que l'appel d'offres prévoyait moitié privé-moité public. A ce jour l'Etat n'a pas jeté l'argent par les fenêtres et si le trafic n'est pas encore important, vous ne pouvez pas spéculer sur ce qu'il sera dans 20, 30, 60 ans durée de la concession.
6 000 conducteurs en moyenne sont satisfaits quotidiennement de pouvoir utiliser cette liaison, jusqu'à 17 000 les jours de grands départs vers les Pyrénées, et ils ne regrettent pas la galère de l'ancienne route.
La première fonction d'une autoroute est de relier des métropoles dans des conditions de sécurité et de rapidité avant d'être une pompe à fric. La "route parallèle existante" que vous citez, a elle aussi un coût : entretien, déviations, "aménagements-rustines" après des accidents, 1 260 000 euros pour une tué, 130 000 euros pour un blessé hospitalisé, etc.
Dans la traversée des Landes où vous montrez un adhérent de la SEPANSO faire son petit comptage, 11 jeunes de la communauté d'agglomération de Pau ont trouvé la mort en 10 ans sur la D932 et D934, entre Villeneuve de Marsan et Captieux (où tout le trafic et les camions passent devant le trottoir de l'école), sur une distance de 50 kms :
notre fille Sophie 21 ans, étudiante à Bordeaux, Cyril 21 ans, Jean-Christophe 33 ans, Marielle 26 ans, Ludovic 23 ans, Eric 32 ans, Fanny 20 ans, Christelle 20 ans, Grégory 20 ans, Patrick 19 ans, Manon 20 ans.
C'est pourquoi nous avons adhéré au projet de l'A65 réalisé en moins de 3 ans alors qu'il a fallu 6 ans avec un financement public pour exécuter les 6 kms de déviation d'Aire sur Adour, intégrée depuis à l'A65.
Voilà les considérations que vous n'avez pas évoquées et qui nous éloignent beaucoup de vos simples critères de rentabilité et de gaspillage.
Veuillez croire, Monsieur, à l'expression de nos meilleures salutations.
Sylvie et André SARAGNE.
dans Routes | Lien permanent
B.A.P a toujours été et reste favorable à tout rétablissement de passages de trains en Vallée d’Aspe et jusqu’en Espagne.
Toutefois, compte-tenu du nombre de passagers qui utilisent actuellement le train Pau-Oloron et le bus Oloron-Bedous et compte-tenu des contraintes budgétaires, Etat, région, département, il nous semble judicieux de tenir compte des priorités suivantes :
1/ finir la sécurisation et les déviations de la RN 134 entre Oloron et Le Somport y compris le contournement d’Oloron (Gabarn-Gurmençon).
2/ faire la nouvelle route Oloron-Lescar.
3/ constituer les réserves foncières et lancer l’enquête publique pour le barreau direct LGV, Mont-de-Marsan/Pau.
4/ planifier dans le bon ordre après étude circonstanciée, la réalisation de la LGV Mont-de-Marsan/Pau, la réouverture de la voie ferrée Oloron-Canfranc et la TCP par le Béarn.
Objet : nouvelle liaison routière Oloron-Lescar.
Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux,
BAP, qui regroupe des milliers d'individus et d’acteurs socio-économiques des Pyrénées-Atlantiques et des territoires voisins, se bat pour faire avancer des idées qui vont dans le sens de l'intérêt général, en dehors de toute idéologie et de tout esprit partisan. Vous trouverez, ci-joint, un document qui fait la synthèse, mesurée, de notre point de vue sur la nouvelle route Oloron-Lescar. Nous souhaitons vivement qu'ayant pris connaissance de nos arguments, vous preniez jeudi prochain les bonnes décisions concernant l'avenir de notre région, en particulier en ce qui concerne le gel des terrains nécessaires aux infrastructures indispensables à terme.
Recevez, Mesdames, Messieurs, l'expression de notre haute considération.
Pierre Saubot et tous les membres de BAP
dans Routes | Lien permanent
Le collectif de défense du Gurmençonnais et des communes riveraines à réalisé en mai un comptage des véhicules passant Porte d’ Aspe, afin de le comparer à un comptage équivalent effectué en mars 2011.
En voici les résultats. Si le flux de PL est resté relativement constant, on note une forte augmentation des véhicules grand-routiers à semi-remorques (+104) , souvent en plaques étrangères, ainsi qu’une évolution notable du trafic de VL (+714)
dans Actualité, Routes | Lien permanent
Le Syndicat mixte d’études de la liaison routière Pau-Oloron a missionné l’Agence d’Urbanisme Atlantique & Pyrénées (AUDAP) pour mener une grande enquête publique sur la mobilité des habitants en Béarn et Soule.
Cette enquête est en ligne depuis avril et jusqu’à la fin du mois de juin sur le site dédié à cet effet
http://www.enquete-mobilite-haut-bearn.fr/
Sans grand succès semble-t-il, puisque selon le site lui-même, seulement 300 personnes ont répondu à cette enquête, un échantillonnage pour le moment très insuffisant.
(Le site Facebook Olorondirect http://www.facebook.com/Olorondirect en parle )
dans Actualité, Routes | Lien permanent
Develop’SO, Comité citoyen pour un développement équilibré et durable du Sud-Ouest dont le siège est à Périgueux, se propose de défendre les mêmes valeurs que le BAP et de prolonger son action vers le nord du Sud-Ouest, en prônant le développement de voies de communications nouvelles, ouvertes sur l’ Europe du sud et parallèles à l’axe Hendaye-Poitiers en voie de saturation rapide. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette action et l’encourager vivement
LIRE LA LETTRE MAI 2012.pdf (409.4K)
www.devlopso.fr
dans Routes | Lien permanent
Jean-Michel Lamaison, notre désormais Vice-Président et toujours éminent urbaniste, nous propose ici une récapitulation des arguments qui militent de manière objective en faveur d’une liaison directe Oloron-Pau et qui structurent la position de BAP, aujourd’hui.
Lire la suite "QUELQUES REFLEXIONS A PROPOS DE LA FUTURE LIAISON ROUTIERE PAU-OLORON" »
dans BAP s'exprime, Routes | Lien permanent
Nous le savons, il est bien plus facile dans ce pays de se faire entendre lorsqu’on est contre que lorsqu’on est pour, quel que soit d’ailleurs le sujet dont on parle. La relation que vient de faire La République des Pyrénées sous la plume de M Bruno Robaly et que nous reproduisons en page “Revue de Presse” de la réunion tenue par Code Béarn, sans doute en réponse à la remise des 3226 signatures de notre pétition au Président du Conseil Général, Georges Labazée, nous en apporte une preuve supplémentaire.
La sémantique d’abord: le mot “coûteux” y revient 4 fois, le mot “inutile” 3 fois et le mot “néfaste” seulement 2 fois, merci. Voilà de quoi ponctuer de la meilleure manière un texte objectif. Pour illustrer ce reportage, pas de photo de l ‘assistance ou des orateurs, mais une reprise de la photo de ce “stage citoyen” à la désobéissance civique organisé à Arbus, dont il avait été question dans les mêmes colonnes et toujours sous la signature de Monsieur Robaly et qui nous est à nouveau présentée ici.
“Ce n'est pas encore l'union sacrée mais force est de constater que des personnalités de tous bords s'interrogent”, nous dit-on. Pas encore ? Rien de bien nouveau pourtant. Les opposants au projet sont connus et ne comptent guère dans leurs rangs de nouvelles signatures, si ce n’est celle de Monsieur Denis Baupin, adjoint EELV au Maire de Paris, dont on comprend bien qu’il ne porte qu’un modeste intérêt au désenclavement du Béarn, de même que celle de Monsieur Noël Mamère qui parle sans doute au nom de ses administrés de Bègles, eux-même tout à fait concernés.
Quant aux propositions, rien de bien nouveau non plus. D ‘autant que pour l ‘essentiel, nous y sommes également favorables. Elargir et sécuriser la RN 134. Oui, bien sûr et c’est une priorité que nous soutenons. Rétablir la ligne Pau-Canfranc, certes. Et augmenter la fréquence des TER entre Pau et Oloron, évidemment.
Encore faudrait-il ajouter: “Lorsque c’ est possible”
Et à ce point de vue, nous attendons avec sérénité que la vérité des faits soit établie et que la faisabilité technique d’un élargissement suffisant de la RN 134, susceptible d’absorber les flux sans création de bouchons à l ‘entrée de Pau soit attestée par des spécialistes compétents. Ou que les limites de capacités de la voie unique Oloron Pau soient mises en perspective avec les conséquences de la réouverture de la liaison Pau-Canfranc.
Mais il est vrai que des solutions créatives peuvent toujours être proposées. Comme celle que suggère Monsieur le Maire de Billère: ouvrir une voie réservée aux bus sur la partie la plus saturée de la liaison entre Jurançon et Gan. Chacun appréciera…
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GROUPE FACEBOOK http://www.facebook.com/Olorondirect
Au 15 mars 818 visiteurs approuvent commentent et souhaitent une liaison directe Oloron-Pau
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Le Maire d’Arbus déclare à qui veut l ‘entendre que la liaison directe Oloron-Pau, dont le tracé le plus efficace passerait par un tunnel débouchant entre Artiguelouve et Arbus, couperait son village en deux. Il semble que cette affirmation mérite tout de même un examen plus précis.
La photographie satellite que nous propose Google earth nous indique que si Arbus est “coupé” en deux, ce n’est certainement pas à parts égales, puisque seul les lotissements du Castel et de Saint-Sorques positionnés au contact d’ Artiguelouve et qui comprenne quelques dizaines de maisons seraient non pas isolés, mais reliés au centre d’ Arbus (situé à 2km) par la D804 actuelle, surplombée par un pont permettant le passage de la nouvelle voie.
Qu’ Arbus perde au passage une zone supplémentaire de développement pavillonnaire est par contre moins contestable, mais certainement pas au titre du développement durable et autres palinodies. Faut-il y voir les raisons véritables de cette levée de boucliers ? Enfin, concernant les terres agricoles mobilisées, rappelons que l ‘emprise de la route ne sera que de 12m. (tracé présenté ici à titre indicatif et sans caractère de précision)
Gros plans sur le Casus Belli. Ci-dessous, la route d’ Arbus à Artiguelouve, et le lotissement Le Castel
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Les riverains bidosiens de la RD 55 se réunissent ce mardi à 18 h 30 à la mairie de Bidos. À l'ordre du jour : les nuisances occasionnées par le trafic poids lourds, la détérioration de la chaussée et la création d'un collectif des riverains pour peser dans les débats. À noter également, mercredi, une réunion à 18 h à la mairie d'Oloron du « super collectif » RN 134 réunissant maires et associations de « Gan au Somport ».
La saturation croissante de la rocade Nord de Pau n ‘est plus un secret pour personne. Surtout pas pour ceux qui l ‘empruntent chaque matin et chaque soir, aux heures de pointe. Cette réalisation que l’ on doit largement à l ‘initiative du Conseil Général, à une époque ou l ‘agglo n’était pas en situation de prendre la maitrise d’œuvre de cette réalisation est aujourd’ hui victime de son succès. Dimensionnée à 2 voies, elle ne permet plus d’ absorber plus de trafic du fait en particulier des ouvrages d’art qui n ‘ont pas été conçus pour accepter une chaussée plus large.
Même si on peut regretter aujourd’ hui qu’une concertation plus active avec le concessionnaire de l’ A64, les ASF, n’ait pas permis d’utiliser dès sa construction cette autoroute, comme une portion de rocade, comme c’est le cas au Pays Basque, où le Conseil Général avait réalisé sur ses fonds propres la RD 1 qui devait constituer la branche ouest de l’ A64, il n ‘en reste pas moins vrai qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il convient donc de rappeler que les ASF se sont engagés à réaliser à une échéance certes lointaine, un échangeur qui serait implanté à Berlanne et qui serait relié à la rocade, permettant ainsi une dérivation du trafic jusqu’ à l ‘échangeur de Lescar. Des terrains ont été réservés à cette attention.
BAP¨considère aujourd’ hui que les échéances contractuelles ne sauraient constituer une raison suffisante pour différer un investissement, dont l ‘importance parait majeure:
C ‘est donc bien un nouveau dossier que BAP souhaite ouvrir, dans le même esprit que les précédents, afin de mettre nos élus et les décideurs concernés en situation d’ agir le plus rapidement possible afin de mettre en oeuvre ce nouvel équipement. A ce point de vue, il est clair que devront être posés, la question de son financement ainsi que celle de l’utilisation gratuite ou payante, du point de vue de l ‘usager, de la portion de l’ A64 entre le futur échangeur de Berlanne et celui de Lescar.
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C ‘est en Mairie d’ Oloron que s’est réuni pour la première fois, le 9 février, le collectif RN 134 qui rassemble toutes les associations, institutionnels ou particuliers concernés par l’ aménagement de la RN 134 en Vallée d’ Aspe.
Le sentiment « de ne pas être entendus », d'être « des oubliés ». Voir de « se faire balader ». Voilà ce qui unit les adhérents au Collectif RN 134 - Pau/Somport - E7 qui ont adopté hier soir en mairie d'Oloron les statuts de cette nouvelle association. « Ce qui nous unit, c'est la RN 134 », résume le président Jean-Claude Elichiry, maire de Buziet
rapporte La République (voir en Revue de Presse)
Nous soutenons bien entendu ce collectif dont nous avons approuvé les statuts et en serons donc membres. Ce qui n’a pas été le cas de Code Béarn pourtant un temps demandeur et qui est apparu là sous son vrai jour en renonçant sous des prétextes confus. On pourra regretter que ces “écologistes” par opportunité, n’aient pas cru devoir faire “bénéficier” une population qui demande instamment des déviations et une sécurisation de la RN 134 jusqu’ au Somport, de leur capacité largement démontrée à faire obstacle à toute amélioration de nos voies, à l ‘amélioration de nos échanges ainsi qu’ au désenclavement du Béarn.
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