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Depuis Henri IV et surtout depuis la Révolution Française, toutes les grandes infrastructures nationales ont été financées par l'impôt ou nationalisées. Le coût a donc été réparti de façon équitable à terme sur l'ensemble des contribuables.
Les routes nationales, les autoroutes, les voies de chemin de fer, les LGV ont permis le désenclavement des régions françaises, le rapprochement des cerveaux et donc la création de richesses et d'emplois.
Ce fût le cas récemment des LGV Lille-Paris-Lyon-Marseille, puis Paris-Tours.
La LGV Tours-Bordeaux n'est plus financée de façon équitable.
Et maintenant on nous refuse la Ligne à Grande Vitesse de Bordeaux à Dax et de Bordeaux à Toulouse. On veut nous faire croire qu'il faut laisser la région Aquitaine et la région Midi-Pyrénées en dehors de ce champs de modernisation et créer un no man's land dans le Sud-Ouest entre la France et l'Espagne.
C'est un scandale (sic).
D'autant que dans le domaine autoroutier, l’A65 presque entièrement financée par le privé, avec un surcoût environnemental exorbitant, a un tarif en conséquence alors que d’autres régions ont des autoroutes gratuites ; connaît-on la notion de péréquation dans un état qui parle d’égalité matin, midi et soir ?
En d'autres temps, cette injustice flagrante aurait déclenché une révolte régionale, voire une révolution nationale.
Que se passe-t-il ?
La France a-t-elle perdu son âme ?
Le Sud-Ouest est-il anesthésié ?
J'en appelle aux mânes de Montaigne, d'Henri IV et de Montesquieu pour nous réveiller.
Pierre SAUBOT, Président de BAP
dans Actualité, BAP s'exprime, LGV, Rail | Lien permanent
Bonjour à toutes et à tous,
Béarn Adour Pyrénées a décidé de lancer une pétition adressée au Président de la Région Aquitaine, puisque les TER sont de la compétence régionale, afin de résoudre une situation récurrente sur la route Pau Oloron.
Cette pétition propose une solution quasi immédiate pour favoriser le report modal dans le cadre d’une politique de développement durable.
Si vous partagez notre avis, merci, et de signer cette pétition par internet, et d’indiquer « j’aime » sur notre page Facebook et de transférer ce message à vos amis.
Merci encore pour votre soutien. Vos avis et vos commentaires seront les bienvenus.
La pétition par internet :: http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2015N47322
La page Facebook : https://www.facebook.com/trainpauoloron
- Parce qu’environ 12 000 véhicules, soit près de 17 000 usagers, empruntent tous les jours la RN 134 entre Oloron et Pau
- Parce que l’entrée sud de Pau, route de Gan à Jurançon, souffre d’un engorgement chronique à certaines heures de la journée
- Parce que cette situation génère pollution et perte de temps
- Parce que cette route est accidentogène
- Parce qu’actuellement seulement 400 voyageurs en moyenne par jour empruntent la ligne ferroviaire Pau Oloron
L'association Béarn Adour Pyrénées (BAP) et les signataires de cette pétition
réclament au Conseil Régional d’Aquitaine et à son Président :
- L’expérimentation tout le long du trajet ferroviaire Pau-Oloron du tarif unique à 1€, comme dans la Région Languedoc Roussillon
- L’aménagement sur cette ligne Pau-Oloron d’une voie de croisement de deux trains par l’utilisation de la deuxième voie existante dans la gare de Buzy
- L’augmentation des fréquences par une rotation plus importante avec deux rames TER, au lieu d’une. Ces deux rames seront nécessaires lors de la mise en service de la ligne Oloron-Bedous
Ces mesures permettront d’évaluer l’ampleur du report modal de la route vers le rail pour alléger la desserte routière Pau-Oloron et l’entrée sud de Pau.
Elles peuvent être décidées et mises en œuvre très rapidement. Leur financement peut être assuré par les 35 millions d’euros perçus par la Région Aquitaine (TICPE Grenelle) destinés à financer des infrastructures de transports durables.
LE MONDE 15.12.2013.
A partir de dimanche 15 décembre, il sera possible de relier en six heures Paris à Barcelone, deux fois par jour, sans descendre de son TGV. | AFP/JEFF PACHOUD
C’est la fin de dix ans d’attente. Dimanche 15 décembre, Frédéric Cuvillier, le ministre délégué aux transports, et son homologue espagnole, Ana Pastor, devaient inaugurer le nouveau service direct de train à grande vitesse entre Paris et Barcelone.
Cela fait quatre ans et demi que le tunnel séparant Perpignan, en France, et Figueras (Catalogne), en Espagne, a été livré par le concessionnaire privé TP Ferro. Mais la voie reliant le tunnel à Barcelone n’a été mise en service qu’en janvier 2013…
Par ailleurs, l’homologation des trains devant circuler sur les deux réseaux nationaux a été longue à se concrétiser. Si la SNCF assurait déjà une liaison vers Figueras depuis deux ans, il fallait, pour rejoindre Barcelone, changer de train. En 2012, 300 000 passagers internationaux ont testé ce service. Désormais, les trains seront directs.
« NOUS SOMMES COMPÉTITIFS »
Depuis ce dimanche, il est désormais possible de relier en six heures Paris à Barcelone, deux fois par jour, sans descendre de son TGV. De même, la SNCF et son homologue espagnole, la Renfe, lancent trois allers-retours quotidiens, entre Madrid, Barcelone et Lyon, Marseille et Toulouse. Montpellier sera à deux heures cinquante de Barcelone. Pour l’ensemble des trains reliant la France à l’Espagne, « notre objectif est d’atteindre un million de passagers internationaux en 2014 », indique Barbara Dalibard, la patronne des TGV au sein de la SNCF.
Avec un prix d’appel à 69 euros sur le Paris-Barcelone, l’entreprise publique espère concurrencer les compagnies aériennes à bas coût qui règnent sur ce trajet. « De centre-ville à centre-ville, assure Jean-Yves Leclercq, le directeur Europe de SNCF Voyages, nous sommes compétitifs. Par l’avion, c’est cinq heures trente, par le train c’est six heures. »
Du côté catalan, on se réjouit. « Grâce à un projet comme celui-là, nous pouvons supprimer de vieilles frontières du XXe siècle », assure Santi Vila, ministre-conseiller du territoire du gouvernement catalan.
RELANCER LE FRET
L’inauguration de cette nouvelle offre de la SNCF et de la Renfe n'est pas le seul sujet de discussion des deux ministres de transports. En effet, le concessionnaire des 44 km de ligne qui relient, par un tunnel, la
France à l’Espagne, est au bord du dépôt de bilan. Détenu à parité par les spécialistes du BTP Eiffage et ACS, il est en grande difficulté, car les trafics attendus ne sont pas au rendez-vous.
Entre 2009 et 2012, l’Etat espagnol, qui n’avait pas rempli ses engagements de relier la concession à la voie classique, a versé 30 millions d’euros par an. Depuis le début de 2013, l’Espagne ne paie plus. Et la concession ne se finance que grâce aux péages, qui ne rapportent, selon la lettre professionnelle Mobilettre, que 300 000 euros par mois.
« Cette ligne ne reçoit pas le trafic de fret et de passagers attendu », assure-t-on en Espagne. Pour relancer le fret, qui s’élève à 10 % de ce qui était anticipé en 2004, Madrid s’est engagé à construire une connexion ferrée vers le nouveau terminal de Barcelone, où le chinois Hutchinson a investi 800 millions d’euros…
En France, il n’est pas question de construire dans l’immédiat la ligne à grande vitesse entre Montpellier et Barcelone, qui faciliterait la vie de la concession. « C’est habituel pour un concessionnaire de gonfler ses perspectives et d’ensuite crier au loup quand il ne rentre pas dans ses frais », précise un professionnel.
Si Paris n’entend pas subventionner le concessionnaire, plusieurs scénarios sont à l’étude. Cela va d’une déchéance pure et simple du concessionnaire à la création d’un nouveau montage financier avec l’entrée d’actionnaires publics. « Nous avons jusqu’à mi-2014 pour trouver une solution », assure-t-on au gouvernement.
dans LGV, Rail | Lien permanent
B.A.P a toujours été et reste favorable à tout rétablissement de passages de trains en Vallée d’Aspe et jusqu’en Espagne.
Toutefois, compte-tenu du nombre de passagers qui utilisent actuellement le train Pau-Oloron et le bus Oloron-Bedous et compte-tenu des contraintes budgétaires, Etat, région, département, il nous semble judicieux de tenir compte des priorités suivantes :
1/ finir la sécurisation et les déviations de la RN 134 entre Oloron et Le Somport y compris le contournement d’Oloron (Gabarn-Gurmençon).
2/ faire la nouvelle route Oloron-Lescar.
3/ constituer les réserves foncières et lancer l’enquête publique pour le barreau direct LGV, Mont-de-Marsan/Pau.
4/ planifier dans le bon ordre après étude circonstanciée, la réalisation de la LGV Mont-de-Marsan/Pau, la réouverture de la voie ferrée Oloron-Canfranc et la TCP par le Béarn.
Monsieur le Président de la République,
Suite à la publication du rapport DURON, notre association tient à vous faire part de la très vive inquiétude et de la grande émotion de tous ses membres.
En effet, le Béarn et la Bigorre, territoire collé aux Pyrénées, entrée centrale de l'Espagne en traversant l'Aragon, c'est :
- Une métropole de plus de 600000 habitants, la troisième du Sud-ouest avec Pau, Tarbes, Lourdes, Oloron-Sainte-Marie, Orthez, Bagnères de Bigorre, etc.
- Un pôle industriel de 20 000 emplois de haut niveau avec Alstom, Groupe Safran et ses usines Turboméca et Messier-Bugatti-Dowty, Total, Euralis, Lindt, Ogeu, PCC, etc.
- Une université prestigieuse, l'UPPA et plusieurs écoles d'ingénieurs et de commerce.
- Un potentiel touristique exceptionnel qui ne demande qu'à se développer.
- La gare de Pau (2eme d'Aquitaine) et celle de Lourdes (2eme de Midi-Pyrénées).
Au nom de l'importance de cette énumération impressionnante, nous demandons que :
- La réalisation de la liaison LGV Bordeaux-Bayonne soit maintenue y compris le barreau Mont-de- Marsan/Pau/Tarbes, précédée des études, de l'enquête publique et de la constitution des réserves foncières nécessaires.
- L'ouverture vers l'Espagne et les pays du Maghreb par un raccordement au réseau LGV espagnol soit préparée au Sud de Pau.
S'agissant de projets transfrontaliers, ils pourraient s'intégrer dans un plan de relance, type NEW DEAL, de travaux financés par l'Europe.
Au nom de l'égalité des territoires, nous ne pouvons accepter que le Béarn et la Bigorre, déjà sous équipés depuis très longtemps au niveau des infrastructures ferroviaires, soient en plus privés de LGV. Ce serait d'autant plus inéquitable que notre ensemble métropolitain contribue au financement de la LGV Tours-Bordeaux pour plus de 100 millions d'€, ce qui n'est pas le cas de la région parisienne.
Nous comptons sur votre compréhension, votre sens de l'équité et votre volonté de justice pour obtenir du gouvernement, faisant preuve de perspicacité, qu'il décide de préserver l'avenir du Béarn et de la Bigorre, ensemble qui, bien qu'éloigné de Paris n'entend pas être le laissé pour compte du développement durable de notre pays.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de notre haute considération.
Le Président de BAP
Pierre Saubot.dans Rail | Lien permanent
Lors de la cérémonie des vœux au Palais Beaumont à Pau, Patrick de Stampa, président de la CCI-Pau-Béarn développe longuement le sujet de la desserte LGV du Béarn et de la Bigorre, constatant que les deux régions voisines sont confrontées à un défi : « sortir de l’isolement car nous sommes les oubliés de l’histoir ». Partisan d’une liaison directe Mont-de-Marsan-Pau, il redoute que, s’il n’en était pas ainsi, ce serait les Landes et le Pays basque qui seraient irrigués par le TGV. « Aujourd’hui, nous sommes sous cloche, on est en train de nous étouffer »
dans Actualité, LGV, Rail | Lien permanent
Lors de la cérémonie des vœux au Palais Beaumont à Pau, Patrick de Stampa, président de la CCI-Pau-Béarn développe longuement le sujet de la desserte LGV du Béarn et de la Bigorre, constatant que les deux régions voisines sont confrontées à un défi : « sortir de l’isolement car nous sommes les oubliés de l’histoire ». Partisan d’une liaison directe Mont-de-Marsan-Pau, il redoute que, s’il n’en était pas ainsi, ce serait les Landes et le Pays basque qui seraient irrigués par le TGV. « Aujourd’hui, nous sommes sous cloche, on est en train de nous étouffer »
dans LGV, Rail | Lien permanent
Cette fois c’est à Pau que RFF a réuni les élus du Béarn et de la Bigorre, « unis par la peur d’être tenus à l’écart de la LGV » note Sud Ouest. Le maire de Tarbes, Gérard Trémège estime que Pau, Tarbes et Lourdes constituent le même bassin de vie, avec des intérêts communs. Georges Labazée associe d’ailleurs le conseil général des PA à la motion adoptée par les Communautés de communes de Lacq et de Lourdes, les CCI de Pau-Béarn et des Hautes-Pyrénées et les deux conseils généraux représentés. Le texte demande à l’Etat d’intégrer la desserte ferroviaire Béarn-Bigorre aux Grands Projets du Sud Ouest et de concevoir une clé de financement unique quel que soit le scénario retenu à l’issue du débat public. De manière à ce que les collectivités des Landes, Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées, appelées à contribuer financièrement aux tronçons qui précèdent , ne soient pas seules à payer pour leur propre desserte.
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Le comité de pilotage de la LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye ont paraphé hier à Bordeaux le projet de tracé qui sera ensuite transmis au ministre avec son option tunnel à la sortie d’Agen et l’option la plus à l’ouest pour le passage à Arcangues. Environ 80 élus du Pays basque sont venus dire qu’il était trop coûteux de construire une ligne nouvelle entre Bayonne et Hendaye et que la ligne actuelle, modernisée, suffirait amplement à absorber les augmentations de trafic. (Sud Ouest)
dans Rail | Lien permanent
RFF vient d’adresser au président du Conseil régional d’Aquitaine une lettre dans laquelle est détaillé le travail qui sera accompli sur la ligne ferroviaire d’Oloron à Bedous : d’abord remplacer la voie, ses rails, ses ballasts et ses traverses. Ensuite réparer tous les ouvrages ( ponts franchissant les gaves ou les routes) les tunnels et aménager les haltes àBidos, Lurbe-Saint-Christau et Bedous, ainsi que la gare d’Oloron. Il restera ensuite à réhabiliter 32 km jusqu’à Canfranc… (Sud Ouest)
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Selon Sud Ouest et Pyrénées Presse, les propos de Nathalie Kosciusko-Morizet n’ont rassuré les collectivités qu’à moitié. Le président du Conseil général des PA, Georges Labazée espère que la ministre fera désormais preuve d’une plus grande ponctualité dans ses engagements. La députée-maire de Pau, Martine Lignières-Cassou note qu’à aucun moment NKM ne parle du barreau de la desserte du Béarn et de la Bigorre. « Le fait que les élus locaux soient divisés sur le tracé à retenir demeure un vrai handicap. Or si la LGV va au Pays basque mais pas en Béarn, on aura des délocalisations d’entreprises vers la côte. Alors il nous faut cette LGV »
dans Rail, Revue de Presse | Lien permanent