Une nouvelle fois, l ‘aéroport de Pau se distingue et fait la une des medias y compris nationaux en figurant parmi les aéroports sans trafic depuis deux jours. Déjà handicapé par l’ absence de compagnies low-cost, Pau-Uzein n’avait certainement pas besoin de cette publicité supplémentaire, pour contribuer de manière aussi négative au désenclavement du Béarn. Comment peut-on accepter qu’une poignée de contrôleurs aériens qui ne sont ni surmenés, ni sous la pression d’un trafic excessif ou d’une météorologie capricieuse et dont les conditions de travail et la rémunération pourraient être considérées comme extrêmement enviables par bon nombre de travailleurs, puissent encore tenir une région entière en otage au gré de leur bon vouloir ?
Explication : il semble que Pau bénéficie d’une “protection sociale” supplémentaire qui garantisse le blocage total du trafic par la volonté d’un seul du fait de l’obligation de présence d’un Chef de quart, mais sans obligation d’astreinte pour lui, une survivance qu’on ne retrouve qu’ à Pau, Lille et Montpellier. Pratique et peu couteux pour les intéressés et une minorité d’ adeptes du jusqu’auboutisme catégoriel . Désastreux pour tous les autres. Ceux qu’ils appellent les usagers, faute d’avoir compris ce que sont des clients.